ARABICA huile 65x54 ADAGP

Nombre de toiles de Georges WEILL me font penser que si Jacques Prévert ou Michel Audiard avaient été peintres, ils auraient pu en être les auteurs.

Ainsi « ARABICA «

Tous les objets ici rassemblés font bien partie du monde du café : le moulin, la tasse, sa soucoupe et la petite cuillère « à café », le sucre en morceaux avec sa pince (une certaine pince… car il en existe de différents modèles), etc ;

Tout cela pourrait donner une nature morte très classique : admirable ou ennuyeuse, selon l’artiste. Mais ici rien n’est banal, ni normal. On est un peu perdu : objets aériens, transparents. Mais aussi, par endroits, solides et opaques. Certains sont en apesanteur et flottants. Admirez, au passage, la construction en rectangles !

De cette composition se dégage un sentiment de quiétude, de bonheur (les couleurs chaudes et vives y sont pour beaucoup). C’est pourquoi on « se sent en France », pas du tout par exemple, en Arabie ni en Italie (deux pays amateurs de café pourtant)

Ici règne la gouaille des dialogues de Michel Audiard.

Et la présence, justifiée mais inattendue, voletante, de cette branche feuillue (avec graines de café) nous fait penser à « l’inventaire » de Prévert et à son goût pour les facéties.

R.M.

Texte de Raymond Mustacchi artiste peintre et poète, paru dans le livre

« LE MUSEE de DEMAIN» « MUSEUM for TOMORROWW »

édité par l’Académie Internationale des Arts et des Lettres

 

« Sa spontanée du trait s’allie tout naturellement au discourt pictural, dans la voltige des couleurs .Entre les transparences de l’esquisse et l’aspect massif d’une part des objets, leur énumération vibrionnant s’aiguillonnent en vers libres dans l’espace de la toile. Des natures mortes aux paysages, des modèles vivants aux ensembles thématiques, Georges Weill les transpose en représentations symboliques et narratives.

Il les exprime dans une figuration au classicisme affranchi, délié qui privilégie une composition illustrative des formes et des couleurs. Les personnages sont souvent croqués en filigrane et l’auteur décline sa palette sur palette sur plusieurs octaves, des tonalités les plus graves jusqu’au surréel de l’aigu.​

Il n’hésite pas à représenter des paysages et les montre sous multiples éclairages. »

Article de Jean Avril, dans l’Univers des Arts, paru en janvier-février 2014

 

« Georges Weill, dont les tableaux sont souvent habités de petit personnage à peine esquissés. Directement issu de son passé d’Architecte d’Intérieur. Il donne lui-même le cocktail permettant de concevoir ses toiles : des-à-plats, du filigrane, et un ou deux éléments réels. »

Article de Bernard Carlu paru dans le Courrier des Yvelines

 

« Créations symbolistes, mêlées d’une partie d’humour, mais toujours avec bon goût.

Très tonique, Georges Weill nous entraine dans un monde plein de poésie, bien quartiste peintre

e proche de la réalité bien choisi. »

PATHE LANCRY